Ary Abittan, clap de fin judiciaire

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Jan 31, 2025 - 23:45
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Ary Abittan, clap de fin judiciaire

Après bien des errements, un non-lieu définitif rend justice au comédien


Le fantaisiste, ce jeudi 30 mars, a été définitivement mis hors de cause en appel dans une fumeuse affaire d’agression sexuelle. Camouflet cinglant pour le tribunal médiatique, peu enclin à reconnaître ses errements, et certains collectifs féministes, qui ont du « mâle » à désarmer…

Les magistrats de la Cour d’appel ont donc définitivement tranché, en confirmant le non-lieu qui opposait le comédien à une ex-compagne. Le couperet est tombé mais pas celui que journalistes empressés et bouillants collectifs féministes avaient hâtivement – ou habilement, c’est selon – aiguisé. L’information a été relayée par l’AFP et reprise par de rares titres, dont Le Figaro.

La jeune femme, qui connaissait Ary Abittan depuis quelques semaines, soutenait que l’artiste lui avait imposé un rapport sexuel divergent à son domicile privé, en octobre 2021. Avec une étonnante célérité, l’artiste avait été mis en examen pour ces faits, qu’il réfutait avec une belle constance. Très vite l’entrain médiatique et la frénésie de collectifs féministes en avaient fait un coupable de fait, se riant de la présomption d’innocence. Sans doute un nouveau gros mot…  Mais la justice ne se rend pas dans les colonnes des journaux, encore moins au fil des miasmes des réseaux ou sous les banderoles enflammées d’excitées de l’outrage. Après trois années d’investigations en tous genres, les sept magistrats qui se sont penchés sur cette malheureuse affaire ont unanimement constaté l’innocence du comédien. « Absence d’indices graves et concordants, mis en cause respectueux sans pulsions sexuelles agressives, déclarations évolutives de la plaignante assorties d’une certaine équivocité dans sa conduite envers le prévenu » : cette liste à la Prévert n’a pourtant rien de poétique et pourrait faire sourire si le comédien n’en avait pas été si cruellement affecté et sa carrière figée. L’homme s’était alors réfugié dans un assourdissant silence, lui qui bruissait d’espièglerie bon enfant, dans la vie, sur les réseaux, la scène ou à l’écran. Un véritable enfer pour lui et ses proches. Le métier qui lui tourne le dos, les « amis » qui le fuient… Seuls quelques-uns, dont son producteur de toujours, lui feront confiance pour l’aider à surmonter l’indicible.

Au printemps dernier, un premier non-lieu avait été prononcé. L’artiste volubile avait alors repris les tournées. Et le public – qui ne l’avait jamais abandonné à dire vrai, interpellé par ce curieux hallali – avait suivi, au fil de représentations bondées en Hexagone mais aussi à l’international.

À qui imputer de telles dérives, en laissant de côté les assertions d’une victime qui ne l’était pas et dont les accusations flirtent avec la dénonciation calomnieuse ? Recherche effrénée de scoops journalistiques mettant à l’index les stars incriminées, vénération imbécile du buzz mais surtout sacralité immédiate et sans appel de la plainte féminine, qu’elle soit fondée ou non… Sans autre forme de procès, oserait-on ajouter. « La calomnie tue plus sûrement qu’une arme à feu » : prévient le vieil adage populaire.

Vos larmes ont séché M. Abittan. Faites-nous rire encore…

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