Gros Dédé, victime collatérale du «grand remplacement»?
Sous l’effet de l’immigration de masse, la mafia marseillaise a évolué vers une criminalité plus jeune, ultra-violente et moins structurée, où des tueurs inexpérimentés sont recrutés via les réseaux sociaux. La « DZ Mafia » rompt avec l’ancienne génération du banditisme, marquée par des figures historiques et des codes plus établis... L’article Gros Dédé, victime collatérale du «grand remplacement»? est apparu en premier sur Causeur.
Sous l’effet de l’immigration de masse, la mafia marseillaise a évolué vers une criminalité plus jeune, ultra-violente et moins structurée, où des tueurs inexpérimentés sont recrutés via les réseaux sociaux. La « DZ Mafia » rompt avec l’ancienne génération du banditisme, marquée par des figures historiques et des codes plus établis. L’assassinat en pleine rue d’André Cermolacce, bandit à l’ancienne, traduit cruellement ce changement.
Gros Dédé a été grand-remplacé. Mardi, André Cermolacce, vieux truand corse (70 ans) reconverti officiellement dans la limonade, a été assassiné à Marseille de trois balles dans la tête. Le jeune sicaire cagoulé s’est enfui en trottinette électrique. Gros Dédé se présentait comme le « Johnny Hallyday du milieu ». Proche des parrains Francis le Belge et Jacky Imbert aujourd’hui disparus, il a été victime de la montée en puissance des nouveaux gangs issus de l’immigration maghrébine. Commentant le meurtre du bandit prétendument rangé des voitures, un policier de la PJ explique, ce mercredi dans Le Parisien : « Il finit comme une vulgaire petite main du trafic de cité, abattu sans doute par un jeune jobber (intermittent du trafic de drogue) qu’un caïd à téléguidé1 ». Les regards se tournent vers la DZMafia, organisation criminelle clandestine qui gérerait, à Marseille et ailleurs, les cartels de la drogue, en lien avec des réseaux islamisés. Avec Gros Dédé disparait aussi, dans ce grand banditisme de jadis, un relatif code d’honneur construit sur la parole donnée. Désormais, le gangsterrorisme semble avoir acquis un monopole territorial sur la contre-société marseillaise. Cet épisode, certes anecdotique, illustre néanmoins la dynamique de l’immigration extra-européenne, y compris dans ses aspects les plus criminels. Le « grand remplacement », que revendique à son tour Jean-Luc Mélenchon après Renaud Camus et Éric Zemmour, n’apporte pas seulement un autre « mode de vie », comme s’en est félicité Eric Coquerel (LFI) ce mercredi sur Europe 1. Ce bouleversement démographique et culturel place la France sous la coupe de cartels et de mafias qui visent à déstabiliser l’Etat.
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Le terme de submersion, employé timidement par François Bayrou pour n’y voir qu’un « sentiment », est d’ailleurs impropre. En réalité, la France subit une invasion migratoire. Les chiffres de la Direction des étrangers en France (ministère de l’Intérieur), publiés mardi, montrent que les seuls titres de séjour ont été en augmentation de 1,8% en 2024 (336.000), sans compter les demandes d’asile ni les arrivées clandestines. La puissance de la communauté algérienne ou d’origine algérienne en France (généralement estimée à 6 ou 7 millions de personnes) permet dès à présent au président algérien Tebboune, dans L’Opinion de lundi, de récuser certains de ses interlocuteurs, comme Emmanuel Macron ou Bruno Retailleau, pour leur en préférer d’autres plus conciliants, comme Dominique de Villepin ou Jean-Pierre Raffarin. Alors que Tebboune retient en otage l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, il se permet également de menacer le RN, coupable de ne pas se soumettre aux exigences du néo-colonisateur. Tebboune explique : « Il y a encore dans l’ADN de ce parti des restes de l’OAS pour laquelle il fallait tout régler par la grenade et les attentats ». Il s’inquiète, si Marine Le Pen arrive au pouvoir : « Veut-elle une nouvelle rafle du Vel d’Hiv et parquer tous les Algériens avant de les débarquer ? ». Ces outrances, venant d’un dirigeant qui appuie le communautarisme islamique et ses déviances judéophobes, sont celles d’un homme qui se croit, en France, en terrain déjà conquis.
Pendant ce temps, la classe politique se passionne sur le prochain budget, qui perpétue tous les maux français liés à l’Etat tentaculaire. C’est lui qu’il faut vite remplacer.
- https://www.leparisien.fr/faits-divers/grand-banditisme-la-chute-du-gros-dede-le-johnny-hallyday-du-milieu-abattu-de-trois-balles-a-marseille-04-02-2025-VAFSQYOC35BODJE6UYFQVLJGEU.php ︎
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