Quand Geoffroy de Lagasnerie demande clémence à la gauche pour les flics violents et le tueur de Georges Floyd
Faut-il renoncer à punir pour rendre la société plus juste ? C’est la thèse radicale que défend Geoffroy de Lagasnerie dans « Par-delà le principe de répression » (Flammarion). En 409 pages, il fustige l’« obsession répressive » qui sévit aussi bien à droite qu’à gauche, allant jusqu’à plaider en faveur d’une forme de pitié – ou d’un sentiment qui s’en approche – pour les criminels. Provocation ou audace ? L’essai intrigue au point qu’on se demande si l’auteur ne cherche pas, en réalité, à remodeler l’être humain tout entier, pour l’arracher à cette « libido pénale » qu’il exècre… et le faire à son image.
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